samedi 15 novembre 2008

Survol de la vallée d'Hérival.








C'est très important d'agrandir cette photo aérienne.
Merci Gérard Delon!

j'ai téléscopé le plan du XVIIème avec le lieu tel qu'il est aujourd'hui en 2008.




















mardi 2 septembre 2008

Journée du Patrimoine 2008.

Je vous rappelle que toutes les photos de ce blog peuvent être agrandies 1024X.

















Voici la dernière carte trouvée sur google map... il y a deux possibilités pour arriver chez nous.










Portes bien ouvertes au Prieuré.

Rappelons quelques grands traits de ce passé à Hérival.
- Fondation de la communauté religieuse aux vieilles abbayes vers 1090 par Engibalde, prêtre à Remiremont.
- Installation dans la vallée de la Combeauté au 14ième s.
- Agrandissement et rénovation des bâtiments conventuels à partir de 1740.
- Dispersion de la communauté religieuse à la révolution et vente des biens du clergé.
- Commune d’Hérival jusqu’en 1832.
- Installation de la célèbre famille de rebouteux à Hérival ; les Fleurot.

Une carte postale représentant le plan d’Hérival au 18ème siècle fut distribuée aux visiteurs. Tous les hôtes n’arrivaient pas à se repérer sur la carte postale puisque la plupart des bâtiments ont été démontés après la Révolution.

Les visiteurs attendaient avec impatience l’ouverture de « l’armoire du squelette* »

* Un vieux squelette d’étude rafistolé au fil de fer et couvert d’inscriptions ayant appartenu aux célèbres ostéopathes Fleurot.















samedi 16 août 2008

Aile Sud d'Habitation.


















Lorsque nous nous sommes installés dans cette vallée le Prieuré lui-même ou du moins ce qu'il en restait, nous a paru trop grand, trop impressionnant, alors nous avons commencé par refaire le toit et un plancher en béton pour ce long bâtiment de 28 mètres étroit de 6 mètres.


Nous avons pu refaire pièce par pièce, d'années en années depuis 1974.
Voici quelques photographies.


























































J'ajouterai d'autres photos et un plan.
Donc, à suivre.














vendredi 15 août 2008

L'intérieur du Logis des Hôtes





































C'est vrai que je n'avais pas encore inséré de photographies de l'intérieur du seul bâtiment qui n'a pas été démoli après la Révolution!







Nous nous servons beaucoup de ce bâtiment, mais nous n'y habitons pas toute l'année.
Gilémon à l'âge de 14 ans y a eu sa chambre à l'étage.



Accès à l'étage par un escalier intérieur taillé dans le plafond de la grande cuisine.
( Cet escalier a été fait après la Révolution de façon à ne pas avoir à passer par l'escalier extérieur.)














Il y a quatre espaces habitables; la cuisine, le poêle, la chambre de Gilémon et la chambre aux alcôves.
Des escaliers intérieurs et extérieurs y ménent, un couloir longe les deux chambres à l'étage.


L'autre partie du Prieuré, symétrique par rapport au porche, n'est pour l'instant qu'un vaste hangar qui pourrait être transformé en un grand logement pour Gilémon et pour Gibald.



















La montée d'escalier et son plafond.
( C'est l'accès à l'étage par l'extérieur, l'accès prestigieux d'avant la Révolution.)


























Les fonds de boîtes de jouets de Gilémon sont collés dans le plâtre au-dessus du porche de l'entrée à 5 mètres de haut.






















jeudi 14 février 2008

Vieux murs chamboulés.
















Vieux MursMurs.






Un vieux mur en ruine de 500 mètres longe un chemin qui mène au fond d’un ancien pré appartenant au Prieuré d’Hérival.
Les pierres de ce mur ont toutes été chamboulées par le temps, les racines, l’eau…



Le chemin ne mène plus au fond d’un pré depuis longtemps, il conduit à la forêt, il est rarement utilisé.



De ce chemin, donc à quelques centaines de mètres, quand on se retourne, on voit bien le « Bâtiment des Hôtes », l’unique bâtiment, les autres parties du Prieuré ont été démolies après la Révolution.



Pour le plaisir, mais aussi pour rien, et aussi en pensant à mon père qui était maçon, je reconstruis ce mur.



Je l’ai redressé sur une vingtaine de mètres.



Il reste plus de quatre cents mètre de serpent de mer à raccommoder…






Mon père aimait "le pinard", comme il aimait à le nommer. En 1945, le mot vin est présent dans presque toutes les lettres qu'il envoya à son tuteur (mon père était orphelin).

À la Libération, il devint maçon.

En 1955, (j'avais sept ans) il tomba d'un échafaudage et se brisa le crâne, l'os du rocher était en éclats. Il avait sans doute bu quand cela lui arriva? (Mais je ne suis sûr de rien.) Ses camarades, par solidarité, témoignèrent que non. Il se remit très mal de cet accident et fut déclaré invalide civil quelques années plus tard, après bien des démêlés avec la Sécurité Sociale qui régulièrement voulait le voir retravailler.
Mon père se sentait diminué : j'ai souvenir de cela.



Les médecins lui avaient interdit le vin et le tabac. Il ne put accepter ce sacrifice. L'alcool le mina progressivement. Après son accident il lui fallait très peu d'alcool pour être complètement saoul : il n'était plus à la même enseigne que les autres buveurs, les années comptèrent triple pour sa constitution physique.



Malgré les circonstances atténuantes dues à son accident du travail, mon père me faisait honte, il me gâchait mon plaisir quand je revenais en permission de fait, je préférais retourner dans ma caserne.